Côme fils d’un joueur de rugby

Côme fils d’un joueur de rugby

20 novembre 2024 Commentaires fermés sur Côme fils d’un joueur de rugby By philippe davand

atteint d’une maladie rare, le fils d’Henry Chavancy a reçu son don d’organe

 80% des Français sont favorables au don en pratique, seuls 47% en parlent à leurs proches.
Côme, bientôt 3 ans, apprend à plaquer, esquiver, marquer, avec son papa rugbyman, Henry Chavancy, capitaine du Racing 92, club de rugby du Top 14. Sous son maillot, Côme est malade. Il attend une greffe de foie depuis 14 mois. « C’est une longue attente, forcément. Parfois, on le voit souffrir, ça fait mal au cœur« , confie son papa. Côme doit prendre plus de 20 médicaments par jour. Sa jaunisse provoque de terribles démangeaisons, un teint jaune et un retard de croissance. La greffe de foie est indispensable. 
Plusieurs fois par mois, direction l’hôpital. Depuis quelques jours, sa jaunisse s’est aggravée, Côme a très mal au ventre. Pour sa maman, Magali Chavancy, il y a urgence. Près de quatre familles françaises sur 10 refusent le don d’organes. Les enfants en attente de greffe en subissent les répercussions. « Un adulte dont la famille accepte qu’il soit donneur peut sauver un adulte et un enfant avec son foie« , précise la médecin hépatologue Oanez Ackermann.
Comme Côme, en France, 272 enfants attendent un rein, un poumon ou un cœur.  
Atteint d’une maladie rare qui attaquait son foie, Côme, 3 ans seulement, est désormais sur la voie de la guérison. Henry Chavancy et son fils ont dû attendre un miracle, arrivé juste à temps. Le 22 septembre dernier, la famille est prévenue qu’un organe est disponible pour Côme. Dès ce moment, c’est le début d’une course contre la montre pour le petit garçon de 3 ans. 
 «On était très heureux et rempli de gratitude pour cette famille qui a pris cette décision très difficile à prendre. Évidemment on pensera à eux toute notre vie et on en parlera à Côme pour lui expliquer la chance qu’il a eue», s’est réjoui le capitaine du Racing 92.
Malgré la réussite de l’opération, l’enfant devra prendre des médicaments tout au long de sa vie. Mais elle n’est plus menacée désormais, et il pourra retourner à l’école en janvier prochain.